Sur l'île Saint-Germain en proche banlieue parisienne, la maison occupe une parcelle d'environ 150m2 enclavée sur trois cotés, un terrain trapézoïdal de 8 mètres sur son plus grand coté, 5 mètres sur son coté le plus étroit, et d'une profondeur de 22 mètres.
Il est situé en zone inondable, ce qui explique la surélévation du rez-de-chaussée.
La surface habitable hors sous-sol est d'environ 210m2 distribués sur trois étages communiquant entre eux visuellement par les percées de deux patios. Ces patios permettent l'arrivée de la lumière naturelle jusqu'au centre de l'habitat, une ventilation naturelle pendant les périodes chaudes et l'ouverture de perspectives qui donnent une sensation d'ouverture spatiale malgré la situation contiguë que la maison occupe.
Le toit est exploité en terrasse avec vue sur les deux bras de la Seine.
La combinaison d'un béton coulé in situ , d'éléments préfabriqués en béton et de blocs de béton cellulaire, est choisie pour son pouvoir isolant propre. Aucune couche isolante supplémentaire n'est nécessaire. Cette économie de matériau réduit l'impact environnemental de l'ouvrage.
Les autres matériaux associés, le bois, le métal et le verre, sont tous des matières recyclables.
Sur l'unique façade, exposée au sud, la grande baie vitrée au double vitrage isolé à l'argon fonctionne comme un régulateur thermique : elle capte le maximum de rayons solaires d'hiver et reste parfaitement froide en plein été.
L'objectif du projet fut d'offrir le maximum de volume et de lumière par l'emploi de techniques et matériaux simples dans un souci énergétique
La réalisation de cet ouvrage ne fut possible sans la disponibilité et la confiance accordée par les maîtres d'ouvrage depuis sa conception jusqu'à son achèvement.